Depuis quoi ? Depuis quand ? Le jargon d’une SNCF recele deux bijoux. Quel que soit, dira-t-on, n’importe qui a compris. Meme si pas de passager ne sait exactement a quoi ressemble une « plateforme ». En langage courant, on dirait plutot « entre nos wagons ». Pour resumer, un peu de discretion reste bienvenue.
La consigne n’est pas facile a respecter.
On ne compte plus les voyages perturbes avec une conversation intempestive ou des hurlements telephoniques. On aimerait se concentrer, lire, travailler, ainsi, a l’occasion faire la sieste. Indiciblement, sans trop savoir pourquoi, on sent le espace vital menace.
Typologie du geneur. A force de frequenter les trains, j’ai tente d’etablir une typologie des gens qui parlent vraiment. A bien seigneur tout honneur, Il existe d’abord ceux qui se racontent a un telephone, que Notre conversation soit personnelle ou technique. J’ai lu un jour quelque part que la chose ma plus agacante dans une conversation telephonique subie, c’est que l’on n’y reste jamais convie. En d’autres termes, on se sent deliberement ignore et meprise. Quelques societes commercialisent des brouilleurs, petits boitiers que l’on peut actionner discretement mais qui, je l’avais constate moi-meme, se revelent peu efficaces. Lire ici votre experience datant d’il y a deux ans.
Parmi les bavards impenitents, on retrouve egalement ces membres d’un meme groupe qui echangent, a voix tres haute, leurs impressions de week-end.
Ler mais« Vous etes invites a passer ces appels depuis des plateformes ».